Grimper quatre à quatre les escaliers du One World Trade Center, d’une tour d’Abu Dhabi ou de la Tour Eiffel, c’est le graal pour les adeptes d’une nouvelle discipline appelée « tower running ».
J’ai donc décidé moi aussi de me challenger et de grimper la Tour Eiffel .
En 2018, ce n’est pas moins de 150 000 fous d’adrénaline qui ont avalé des centaines de marches aux quatre coins du monde pour se challenger.
Je me suis essayée, moi aussi au tower running.
Et ce sont les escaliers du monument le plus visité du monde que j’ai choisi.
Une mise en jambes avant l’épreuve phare de l’Ecotrail de Paris, La Verticale de la tour Eiffel, qui se déroulera le 14 mars 2019.
En plein coeur de la capitale, ce tower running rassemble chaque année depuis 5 ans, plusieurs centaines de runners du monde entier (dont 40 coureurs d’élite). Tous prêts à s’attaquer aux 1 665 marches de la Dame de Fer.
En avant-première, par un matin froid, je tente donc de relever ce défi, que les champions accomplissent en moins de huit minutes.
Au pied de l’édifice, j’évalue les 300 mètres de haut, mais je reste confiante. La tâche me semble alors, encore faisable.
Portée par les conseils du champion français de la compétition, Cédric Fleureton, qui affirme que « gravir 1 665 marches est à la portée de presque tout le monde », et forte de mes séances sporadiques de vélo elliptique, je m’élance.
Pour économiser mes forces, je choisis de gravir l’escalier de façon classique, marche après marche, contrairement aux coureurs, qui en avalent une volée à chaque élan.
Mais cette technique ne me permet qu’une chose, voir très clairement le numéro inscrit sur la rambarde, m’indiquant à combien de marches je suis du sommet.
Si mon corps suit, mon cœur s’emballe dès les 200 premières marches, l’effort cardio est assez violent pour le cœur et les poumons.
Cette lutte ascensionnelle contre la gravité démultiplie la lourdeur de ma masse corporelle, qui, je le concède accuse plusieurs kilos en trop et représentent un vrai handicap pour ce genre de discipline.
Je tente de poursuivre coûte que coûte, m’aidant de la rampe, mais les virages ont raison de moi et finissent de m’achever. Mes ischio-jambiers se raidissent, ma cage thoracique est en feu et j’ai du mal à reprendre mon souffle.
Résultat, je déclare forfait en haut du premier étage !
Je vous entend rigoler.
Alors pour faire mieux que moi, je vous invite à apposer votre nom sur la listes des participants qui vient tout juste de s’ouvrir ici et de relever le défi de cette course ascensionnelle chronométrée.
Pour ceux qui arriveront en haut de la Tour Eiffel, en plus de la satisfaction d’avoir accomplie un exploit, vous aurez également le privilège de gravir les 932 marches entre le deuxième et le troisième étage, habituellement fermés au public e
et de contempler la capitale à 360 °, si vous tenez encore debout.
Record à battre : celui du polonais Piotr Lobodzinski qui réalise chaque année l’épreuve en 7 minutes et 56 secondes…
Infos pratiques :
Pré-inscriptions (tirage au sort) jusqu’au 11 décembre.
Verticale de la tour Eiffel
📸crédit photos Pascal Vila