DESIGN : LES 5 PIECES CULTE QUE L’ON REVE DE S’OFFRIR

Écrit par crobalo
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DESIGN : LES 5 PIECES CULTE QUE L’ON REVE DE S’OFFRIR @madamecrobalo

DÉCO/LIFESTYLE/ ART: Design : les 5 pièces culte que l’on rêve de s’offrir

 

Canapé Togo, lampe Pipistrello, table Tulip… Ces pièces ont en commun d’avoir été dessinées par un grand nom du design. Devenues des icônes incontournables de la déco, elles furent souvent imitées sans jamais être égalées. Retour sur l’histoire de 5 pièces culte.

 

Intemporelles, elles ont traversé les années sans prendre une ride. Les modes et les tendances n’ont eu aucune influence sur elles. Elles sont comme des œuvres d’art sur lesquelles le temps semble glisser sans parvenir à ternir leur éclat. Elles, ce sont ces pièces de mobiliers qui fascinent les design addict et quiconque s’intéresse un tant soit peu à la discipline. Des pièces novatrices qui tutoient de près la perfection et que l’on rêve de voir trôner au milieu de notre salon.

 

LE CANAPÉ TOGO DE MICHEL DUCAROY POUR LIGNE ROSET

canapé TOGO de LIgne roset @madamecrobalo

Cultissime, le best-seller de la maison Ligne Roset est reconnaissable entre mille ! Mais si aujourd’hui le Togo est présent dans les salons branchés de la capitale, comme une sorte de signe de ralliement « si tu n’as pas ton Togo à 40 ans, tu as raté ta vie ! », la partie n’était pas gagnée à sa sortie en 1973. En effet, lors de sa présentation au Salon des Art Ménagers, le canapé de Michel Ducaroy n’a eu qu’un succès mitigé. Son assise au ras du sol et ses plis inspirés d’un tube de dentifrice replié sur lui-même, ont sans doute effrayé le public, plus habitué à des formes plus classiques. Pourtant, c’est bien l’arrivée de nouveaux matériaux comme les mousses, les ouates, les plastiques thermoformés qui propulsera la carrière de ce jeune designer d’alors qui donnera naissance à d’autres icônes du design comme les sièges Adria, Koufra, Safi, Kali, sur le même modèle. La Chauffeuse à partir de 2 108 € (la chauffeuse) chez Ligne Roset ou 1 100 € chiné chez Brock Lab

 

L’APPLIQUE DOUBLE DE SERGE MOUILLE

piéce CULTE QUE L’ON REVE DE S’OFFRIR @madamecrobaloLe jeune Serge Mouille, passionné de dessin et de nature fait ses classes au Arts Appliqués, où il entre à 13 ans. Son mentor, Gabriel Lacroix, fera de lui un maître dans l’art de modeler le métal au marteau. Très vite, il entre chez Hénin Orfèvre Paris et s’impose au milieu d’ouvriers chevronnés, tous plus âgés que lui. Devenu un artisan reconnu du public et de ses pairs, il dédiera sa vie aux métiers d’enseignant et chercheur. C’est sa rencontre, en 1951, avec Jacques Adnet, directeur de la Compagnie des Arts Français et architecte, qui marquera un tournant dans sa vie. En effet, celui-ci lui demande de concevoir un luminaire de grande taille pour une de ses clientes sud-américaines. Il crée alors le premier lampadaire à trois bras de la célèbre série « Formes noires », le faisant par là même, basculer de maitre-artisan à designer à succès. Accrochés sur de fines tiges de métal, les abat-jours en forme de coque peuvent pivoter à 360° grâce à des rotules en laiton. Cette esthétique, qui s’apparente à de drôles d’insectes, sera, par la suite, déclinée en appliques, lampes de bureau ou plafonniers. En 1963, après la création d’un autre modèle radicalement différent (la Colonne Lumineuse) boudée par le public, Serge Mouille décide d’arrêter sa production de luminaires pour se consacrer entièrement à l’enseignement. Il décède en décembre 1988, le lendemain de son anniversaire. À partir de 1 888 € la petite applique chez Nedgis

 

LA TABLE TULIP DE EERO SAARINEN POUR KNOLL

DESIGN : LES 5 PIECES CULTE QUE L’ON REVE DE S’OFFRIR @madamecrobaloSon pied central a marqué une révolution esthétique et fonctionnelle dans l’histoire du design. Lassé de voir cette « jungle de pieds » entraver les mouvements des jambes, le designer finno-américain Eero Saarinen se lance le défi de libérer l’espace sous la table. Fort de sa formation initiale de sculpteur, ce fils d’architecte, ami de Charles Eames, se lance dans la conception du Pedestal Group, un ensemble composé de tables et de chaises à pied unique. C’est son amie Florence Knoll qui édite en 1956, sa première table constituée d’un plateau rond en marbre de Carrare soutenu par un pied unique en fonte d’aluminium poli à la machine et revêtu de peinture plastifiée. Aujourd’hui devenue un grand classique de la décoration, sa table Tulip éclot aussi bien chez les particuliers que dans les salles de réunions des start-up. À partir de 11 460 € chez Conran Shop

 

LE FAUTEUIL LOUNGE DE CHARLES ET RAY EAMES

Fauteuil Lounge de Charles et Ray Eames @madamecrobalo

On raconte que l’histoire de la Lounge Chair d’Eames, grand classique du mobilier contemporain, a commencé par un vœu pieux. Celui du cinéaste américain Billy Wilder (Certains l’aiment chaud, Sabrina, Sept ans de réflexion…) qui rêvait d’un fauteuil au design moderne mais généreux pour son anniversaire. En 1956, Charles et Ray Eames s’inspirent du célèbre fauteuil Club anglais et d’un de leur prototype présenté au concours Organic Design in Home Furnishing, au Museum of Modern Art en 1940. Ils créent alors une assise offrant « la chaleur et l’allure conviviale d’un vieux gant de baseball bien patiné », révolutionnant par la même occasion, l’idée même du siège de détente. Son revêtement en cuir haut de gamme, lové sur des coques en bois et montées sur un piétement pivotant, ont su offrir à Wilder et à des millions d’utilisateurs après lui, un confort d’assise ultra moelleux. En 1957, le Lounge gagne le Grand Prix de la triennale de Milan et sera intégré à la collection d’objets design du MoMA dès 1960. Ce fauteuil à l’éternelle modernité est aujourd’hui édité par Vitra. À partir de 6 005 € chez Vitra

 

LA LAMPE PIPISTRELLO DE GAE AULENTI POUR MARTINELLI LUCE

meuble culte design lampe pipistrello @madamecrobaloS’il n’y avait qu’une lampe star à élire, ce serait sûrement elle, la Pipistrello. En effet, ce luminaire iconique du design italien profite d’une aura rarement égalée dans l’univers de la déco. Créée par la designer Gaetana Aulenti (surnommée Gae) en 1965, dans le cadre du réaménagement du showroom parisien de la marque de machines à écrire Olivetti. Pour l’aménagement de ce lieu, Gae imagine une place d’un village avec des estrades, un pylône central et pour éclairer l’ensemble, une lampe toute en courbes, en noir et blanc. Inspirée des ailes déployées d’une chauve-souris (pipistrello en italien), cette lampe de table est composée d’un pied en métal laqué et d’un abat-jour en méthacrylate opalescent sous lequel se cachent quatre ampoules. La Pipistrello en impose autant par son poids (12 kilos) que par sa hauteur qui peut passer de 66 cm à 86 cm grâce à un ingénieux télescope en acier inoxydable. La Pipistrello est exposée comme objet iconique au Moma à New York et est toujours éditée par Martinelli Luce. À partir de 569 € (le petit modèle : 35 cm) Chez Lightonline.fr

 

Papier écrit pour le site Les Hardis

 

 

 

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